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Pas de lumi​è​re sans ombre (2006) Album 7 titres

by Hervé André

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1.
l’homme au crâne enfoncé gît dans un peu d’eau à l’aube les vagues viendront le caresser dans le théâtre froid nos gorges se déploient parterre de soldats de carte aux sourires figés l’éclairagiste rage et nous réduit à des ombres j’ai pris sur moi le silence des départs les apartés les murs ont grimacé quand j’ai dit voyez ! je suis prêt ! depuis longtemps j’ai porté le ruban de ceux que jamais d’emblée on ne laisse passer l’homme au crâne enfoncé gît dans un peu d’eau les vagues à l’aube viendront le caresser non, non ! l’éternité, n’est pas retrouvée nous irons sur les routes loin des cheminées loin des comptoirs de la culture d’état où derrière le zinc l’anorexie aux seins de glace serre dans son poing lié le rien, prête au rien sa folie du pouvoir le vent tourne ce soir les sirènes sont là, elles sont dorées leurs cheveux se mêlent aux filaments du rêve oublié j’ai pénétré les vagues l’homme au crâne enfoncé dans mes bras je l’ai bercé puis les sirènes l’ont emporté plus tard sur la route des crêtes je t’ai dit : regarde ! dans l’écrin de la nuit perles de lumière la ville devant la mer nappe de satin noir où dansent les rides de la lune de par mille mètres de fond repose le crâne les poissons muets jouent et passent à travers ses orbites vides dans le ciel grondent des réacteurs ils emportent le rêve de l’homme au crâne enfoncé... le rêve défait ! des chiens se battent dans une rue déserte il fait froid il faut rentrer viens je vais te raccompagner pour ce que nous en savons ici mourra ce qui de mourir renaîtra dans d’autres bras.
2.
Calicot 01:43
Je te ferai un calicot rouge coquelicot Et dans l’alcôve au lit à chapiteaux Je te servirai des endives aux haricots Plein de morceaux de crapaud Au dessus du lit à chapiteaux J’accrocherai beaux et grands rideaux Tissés de brocard et de pans de ta peau Du miel et des abricots Le soir venu je m’allonge à tes côtés ma belle nue Aux dentelles nacrées de tes humeurs suspendues Dans la maison raison nulle passion Bougies soufflées velours de nuit Tes yeux de porcelaine brillent Londres dix-huit cent quarante cinq Dans les rues noires les pavés luisent de pluie Un homme en habit Haut de forme, s’éloigne dans la nuit.
3.
Pourquoi tant d’hostilité ? Pourquoi tant d’hostilité ? Entre vous mon père ma mère Pourquoi tant d’hostilité ? Je ne puis plus respirer L’ogre gouffre de colère a dévoré toute lumière Quelle pâte amère perturbée m’a mené des années Des années des années des années Pourquoi tant d’hostilité ? Pourquoi tant d’hostilité ? Pourtant je n’ai pas oublié Les champs blonds devant la maison A perte de vue les jeux de la lumière sur l’étendue Mais des larmes dans mes yeux en réponse à vos armes Des larmes dans mes yeux en réponse à vos armes Pourquoi tant d’hostilité ? Pourquoi tant d’hostilité ? En réponse à vos armes je chante ses amours enfants Ce garçon cette fille courant sur la crête dans le vent riants Par le passé séparés Par le passé retrouvés Par le présent se serrant Par le présent ici et maintenant Ici et maintenant Ici et maintenant
4.
Au dessus des réverbères dans le ciel froid Passent des navires de verre Telle méduse sévère Oeil aux mille éclats marketing propagande Les gangs prolifèrent les gangs prospèrent La joie m’a jeté au cœur des éclats La joie m’a jeté au cœur du fracas Au bout de la rue un pont, des nappes de brume Sur la chaussée mouillée croassent des reflets de lune Masse perturbe, ça urge ! Urbaine aubaine, j’ai de quoi ! Sirènes mutilées Sirènes nulles Ca ululent au fond des cellules de droit Purée de pois et moi des mois des mois et des mois Tout à l’ego je vomissais mes états Au dessus des réverbères dans le ciel froid Passent des navires de verre Un enfant tremble jeté à la cave Proie des ogres protégés par la loi Mon cœur brûle de joie Roule le fracas Mon cœur brûle de joie Des confins à l’au-delà Mon corps vole en éclats Au dessus des réverbères dans le ciel froid Passent des navires de verre... Je croise les doigts Je croise les doigts Je croise les doigts
5.
Comme j’espère, aube mirage, rêverie fiévreuse Que s’ouvrent les jours aux lointains rivages Que viennent des cieux mille attelages En lisière des nuages, l’ardent silence des dieux S’enivrent mes yeux à leur étranges visages Particules de poussière dansent dans les rais de lumière Tourbillon de matière, Oh père! Souffle caniculaire Au dessus des terres tornades poussières Au dessus du désert s’enflamme l’air Comme j’espère malgré les revers Comme j’espère malgré l’avers Comme j’espère malgré le dévers A perte de vue au-delà de la vue Les anciennes terres, se taire, se taire Sphères, sphères de fer Sphères Sphères Sphères
6.
N’aie pas peur du silence n’aie pas peur de voir dans le noir le loir N’aie pas peur des urgences l’aube dissipée laisse sur la lande nos mains pressées N’aie pas peur du silence n’aie pas peur de voir dans le soir les lueurs N’aie pas peur des stridences des errances N’aie pas peur nos erreurs dansent N’aie pas peur du silence n’aie pas peur de voir dans le miroir les lances N’aie pas peur des silences n’aie pas peur de voir dans le noir les couleurs N’aie pas peur des sueurs des humeurs N’aie pas peur des caresses naissent N’aie pas peur des substances n’aie pas peur Des perles sur ta langue nos sens se dispersent N’aie pas peur des influences nos sens s’épanouissent Sur la lande aux interstices Ouvre les abysses Ouvre les abysses (bis) Pas de lumière sans ombres pas de lumière Donne-moi la main (bis) Le miroir en l’absence de ton visage est tombé en cendres (x4) Le chagrin m’a jeté ses chiens aux trousses (x4) Pas de lumière sans ombres pas de lumière
7.
Le Fleuve 03:59
Il faudra bien à l’aube ou à la tombée de la nuit s’en aller Tel le fleuve sous la pluie ou les rayons à l’éclaircie Au-delà de la lande pierreuse les murmures ont repris Ni la grange dans la vallée ni la levée ne dérangent la pourpre des effilées J’ai laissé les tracés les jetés j’ai laissé les moirées J’ai nié avoir filé j’ai bu j’ai trébuché Qu’est-ce qu’un nom sinon cette buée de signes laissés? Qu’est-ce qu’un nom sinon cette brassée de signes défaits? la a la a la la la a la Il faudra bien à l’aube ou à la tombée de la nuit s’en aller Tel le fleuve sous la pluie ou les rayons à l’éclaircie Au-delà de la lande mouillée les murmures se sont tus Ni la grange dans la vallée ni la levée ne dérangent la pourpre des effilées J’ai laissé les tracés les jetés j’ai laissé les moirées J’ai nié avoir filé j’ai ouvert à l’éprouvée Je me suis épanché (bis) Il faudra bien s’en aller est-ce aimer? est-ce aimer? Tel le fleuve fertile s’écouler brûler les souches déracinées Il faudra bien s’en aller est-ce aimer? est-ce aimer? Vois le fleuve s’écouler brûle les souches déracinées Est-ce aimer? est-ce aimer?

about

Premier album solo enregistré au Studio Blatin à Clermont-Ferrand les 6 mai et 12 juin 2006, prise de son Vincent Verdier.

credits

released November 1, 2006

Toutes les chansons écrites interprétées par Hervé André

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Hervé André Marseille, France

Musiques Dessins Textes Peintures Films d'animations de et par Hervé André
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