1. |
No more
04:39
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No more, my Lord,
No more, my Lord,
Lord, I'll never
turn back no more.
I found in Him
a resting place,
And He have
made me glad.
No more, my Lord,
No more, my Lord,
Lord, I'll never
turn back no more.
Jesus, the Man
I am looking for,
Can you tell me
where He's gone?
Go down, go down,
among flower yard,
And perhaps
you may find Him there.
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2. |
Où ça nous mène ?
06:16
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Où ça nous mène ?
Où ça nous mène
Tous ces boucliers ?
Où ça nous mène
Tous ces boucliers tombés ?
Pas la peine
M’oublier
Je n’ai
Pas la peine
M’oublier
Je t’ai
A l’envolée
Au débouché
En bouche
Je t’ai
Je t’ai Je t’ai Je t’ai
Où ça nous mène ?
Où ça nous mène ?
Où ça nous mène
Tous ces boucliers tombés ?
Où ça nous mène ?
Où ça nous peine
Pas de veine
Peu après
D’un trait
Pas de veine
J’ai tiré
Peu après
Ce numéro
Ce numéro
Ce numéro
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3. |
Sous la course du soleil
04:27
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Sous la course du soleil tout le monde a un couteau
Cette année encore le feu a ravagé les collines
Ils ont évacué le haut de la ville
Les sirènes, la fumée on dirait la guerre
Cette année encore le feu a ravagé les collines
Un instant dans le lac de tes yeux j’ai cru voir le reflet des cimes
Mais des histoires qui partent en fumée
Pour une escarbille c’est courant
Sous la course du soleil tout le monde a un couteau entre les dents
La grande ourse à la bourse , parmi les orties je cherche la sortie
Je n’ai rien reçu du sang ni des marges ni des rangs
Tel Ulysse une rame sur l’épaule, je vais errant
nul ne m’interpelle, ami ! où vas-tu ainsi ? et quelle est cette étrange pelle ?
Cette année encore le feu a ravagé les collines
Le chant du calcaire mis à nu
Au dessus de la ville, les souvenirs brillent, dans ma paume, comme un petit lac,
Insoucieux des troncs noircis
Je te donnerai le meilleur de la fourmi
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4. |
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Je ne dirai rien de ce qui passe sans laisser de traces
Le sillage des nuages, l’aile d’un battement d’aile s’efface
Je ne dirai rien de ce qui me glace, ici ou là-bas sur la place
Rien des rumeurs rien des bruits, rien des murmures après les cris
Le vent dérobe les traces, nul ne demeure rien ne reste
Vaste est le ciel d’est en ouest, le silence est un geste
Je ne dirai rien, mais qu’est-ce qui se passe, quel est ce vent qui passe ?
Le ciel manque l’asthme menace, d’isthmes en estuaires tout est pris dans les glaces
Je ne dirai rien de ce qui reste, qu’est-ce donc ce qu’on laisse ?
Ce qui tombe, ce qu’on délaisse, est-ce que ça nous lèse est-ce que ça nous leste ?
Le vent dérobe les traces, nul ne demeure rien ne reste
Vaste est le ciel d’est en ouest, le silence est un geste
Si le silence est un geste
Si le silence est un geste
Si le silence est un geste
L’aile d’un battement d’aile s’efface.
L’aile d’un battement d’aile s’efface.
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5. |
Roumains
04:38
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Je voudrais me droguer
rester allonger sur ce matelas
et recommencer tout à l'heure à baiser
onze entailles sur le bras
la vie est tellement chiante des fois
la lumière des années soixante dix
perce entres les lames des persiennes
quelque chose mord la chair de mon âme
un flot amer de violence emplit ma bouche
les voisins m'ont entendu gueuler l'autre jour
j'ai jeté à terre la rage et la beauté et je les ai giflés
ça a été si dur ces derniers temps
si longtemps
je pense à la peau jaune et cireuse des poulets en rayon
sur le parking les sirènes ont repris
pas moyen de calmer la caissière
au-dehors le signal est lancé
les lynchages ont recommencé
des roumains, trois, pris en chasse
par d'honnêtes, soixante, pères de famille
réfugiés dans la station service
plus tard, des cris, des bris de verre
plus tard, des détonations
l'ozone blanchit les lointains
l'ozone rouille les fers
l'ozone comme un linge d'ange se délite au petit matin
dans le centre de rétention
l'iris sombre roule derrière les paupières
qu'ont-ils à demeurer en résidence, les artistes ?
l'ozone blanchint les lointains
l'ozone rouille les fers
l'ozone comme une main sur le visage du matin.
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6. |
Enfants
05:28
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Des enfants
des geôliers
des dossiers disparaissent
de sa langue juvénile
elle explore
les plis les bourrelets les rides
de ma chair flétrie
dans le brouillard des cités de nuit
vapeurs au-dessus des égouts aux sorties
vapeurs au-dessus de la terre aux orties
vapeurs au-dessus des escarpées aux nuées traversées
des grelots
des sanglots
des enfants
des geôliers
des portes battent sous l'eau
des phrases des mots engloutis
échos sans écho
on éloigne les bourreaux
matin froid
route en lacets
limousine noire
vitres opaques
glisse
silencieuse presque
vers la vallée.
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7. |
Trois doigts
04:34
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Je n'ai que trois doigts pour cette musique
l'avion au loin n'est déjà plus qu'un point
à deux pas du bord du monde
je n'ai plus de voix pour aucune réplique
je n'ai que trois doigts pour cette musique
voici la pluie, elle lave la face de celle qui
de lui avait pris soin quand tombé entre leurs mains
il ne croyait plus à demain
je n'ai que trois doigts pour cette musique
l'avion au loin n'est déjà plus qu'un point
quel est ce trouble qui me saisit
devant cette chemise blanche ?
je n'ai que trois doigts pour cette musique
la langue des bourreaux est de terre
que rouillent leurs mains de fer
je n'ai que trois doigts pour cette musique
l'avion au loin n'est déjà plus qu'un point
la voici elle s'approche de lui
il est sauf, il voit son visage clair
derrière un voile elle lui sourit
je n'ai que trois doigts pour cette musique
l'avion au loin n'est déjà plus qu'un point
d'aussi loin que viennent les ans
je me souviens des pierres nues dans mon chant.
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8. |
Deux angelots
06:27
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Comme deux angelots de bronze enlacés
dans le parc au bout de l'allée
sous les frondaisons des tilleuls immenses
trouée de lumière
je me souviens de ton nom
Petites rues d'un village espagnol
où résonnent tes pas
dans le mutisme de l'après-midi d'été
soudain un cri déchire le ciel
une aile d'ombre se pose sur tes paupières blessées
O cher frère
à l'intimité de nos voyages
au secret de nos échanges
tu préféras les feux de la scène
le rouge des rideaux
Comme deux angelots de bronze enlacés
dans le parc au bout de l'allée
je te prends dans mes bras je te serre
mais c'est de nuit et c'est un prochain rêve
Comme deux angelots de bronze enlacés
dans le parc
à jamais
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9. |
Qui dira ?
04:17
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Le cerisier de l'amour brûle au fond du pré
le cerisier planté il y a des années
jours de braises jours de sang
jours de braises jours de sang
qui dira qui dira ce que nous sommes ?
nous sommes, nous sommes, nous sommes ?
qui dira ce que nous sommes ?
caravanes au long cours sous le vent des plaines
toujours devant, devant, toujours devant
caravanes de l'amour sous le vent des peines
prisonniers ou pionniers, prisonniers ou pionniers
qui dira qui dira ce que nous sommes,
nous sommes, nous sommes, nous sommes ?
qui dira ce que nous sommes ?
qui dira ce que nous sommes, nous sommes nous sommes
entre les doigts du gouverneur, sous les décrets, les lois, des chiens de guerre
qui dira qui dira ce que nous sommes ?
nous sommes nous sommes nous sommes
seulement nous-mêmes
seulement nous-mêmes.
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10. |
Juste une lettre
02:34
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Juste
une lettre
déposé
puis
oubliée
mais déjà
dans la lumière
de fin
d'été
perle
de l'automne
l'ambre
doré.
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11. |
I'm not a fish
03:38
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I'm not a green fish in a tree
I'm not a red fish on a road
I'm not a white fish in the sky
I'm not a yellow fish in the snow
I'm just a white ghost lost in the world
She's gone away
She's gone away.
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12. |
Les vois-tu ?
04:45
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Les vois tu ?
dans le ciel au dessus
ces ultimes braises
mon amour, rouges sang
Passer la forêt profonde
le cœur me poigne
Du haut de la tour de garde
j'ai vu les flammes
du haut de la tour de garde
j'ai vu brûler les arbres
Que dieu te garde
mon amour
passée la forêt profonde
nous reverrons fleurir le jour
Les entends-tu ?
dans le ciel au dessus
ces froissements d'ailes
mon amour
au jour naissant.
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Hervé André Marseille, France
Musiques Dessins Textes Peintures Films d'animations de et par Hervé André
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