Je ne dirai rien de ce qui passe sans laisser de traces
Le sillage des nuages, l’aile d’un battement d’aile s’efface
Je ne dirai rien de ce qui me glace, ici ou là-bas sur la place
Rien des rumeurs rien des bruits, rien des murmures après les cris
Le vent dérobe les traces, nul ne demeure rien ne reste
Vaste est le ciel d’est en ouest, le silence est un geste
Je ne dirai rien, mais qu’est-ce qui se passe, quel est ce vent qui passe ?
Le ciel manque l’asthme menace, d’isthmes en estuaires tout est pris dans les glaces
Je ne dirai rien de ce qui reste, qu’est-ce donc ce qu’on laisse ?
Ce qui tombe, ce qu’on délaisse, est-ce que ça nous lèse est-ce que ça nous leste ?
Le vent dérobe les traces, nul ne demeure rien ne reste
Vaste est le ciel d’est en ouest, le silence est un geste
Si le silence est un geste
Si le silence est un geste
Si le silence est un geste
L’aile d’un battement d’aile s’efface.
L’aile d’un battement d’aile s’efface.